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Nous avions soutenu Jules lors de la dernière édition de la Solitaire du Figaro.
L'équipe Poe-ma Marine France était à nouveau présente à ses côtés sur les pontons pour rencontrer la classe Figaro lors de la première course en solitaire de la saison, et bien entendu pour soutenir Jules, toujours très motivé !
Malgré la fatigue, il a su oser dans du gros temps, grignoter des places jusqu'à la ligne et partager avec nous. Il revient ainsi sur sa grande course de la Solo Maître Coq qu'il termine 11ème au général : « C’était vraiment dur, on a eu une mer dantesque. Je ne sais pas si j'avais déjà eu autant de mer aussi longtemps. Des Birvideaux à l’arrivée on a eu une mer de géant ! Une grosse mer croisée avec du vent, ça passait de 16 à 35 nœuds, c’était assez violent.
J’ai été très malade, plus que d’habitude. Et chaque effort était un périple. Chaque effort me demandait une énergie folle, et c’était vraiment dur de tenir le rythme. J’ai fait des choses simples : 1 ris sur la grand voile et sous petit spi. Au second bord j’ai temporisé, puis envoyé le grand spi et j’ai bien fait. J’étais tellement malade qu’à un moment le résultat ne comptait plus vraiment.
Il reste une petite marche à passer pour entrer dans les 10. J’ai encore progressé, sur les 3 départs je fais 3 beaux départs. Je fais des belles manœuvres, je m’emmêle plus les pinceaux, j’ai une bonne vitesse. Je n’ai pas de regrets dans mes choix, même s’il y a des coups qui ne sont pas bien passés. Si je reprends depuis le début, je prends un bon départ, je pars du bon côté. On attendait une rotation à droite, je me cale à droite en tête de flotte… et finalement rotation dans l’autre sens, et c’est les mecs de gauche qui passent devant. La grosse mole sous le pont, c’était des allers-retours sous le pont alors que ça partait devant et revenait derrière. Horrible !
Sous l’île d’Yeu j’ai fait un petit décalage au nord, c’est vraiment ce que j’avais en tête depuis le début, l’idée c’était de traverser la molle par le nord, et ça j’ai réussi donc je suis content. Et après ça a déroulé dans le gros temps jusqu’à la fin. Heureusement pour le dernier bord on a fini au portant avec encore de la grosse houle mais moins de vent, ça a été un beau match avec Adrien Hardy, Chloé Le Bar et Victor Le Pape. Un chouette bord de portant collé à la barre à 100%. J’ai réussi à bien me défendre et à sortir devant. » https://www.facebook.com/anouslasolitaire
A suivre, le Spi Ouest France du 6 au 10 avril avec un équipage éclatant !